Arvalis : génomique et pathologies végétales mutualisées dans un nouveau laboratoire
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Le laboratoire GenoPav, inauguré par Arvalis le 13 juin, héberge désormais deux des équipes de chercheurs de l’institut technique : celle qui s’intéresse aux pathologies végétales, et celle qui vise une meilleure valorisation de la génomique des plantes.
L’inauguration a eu lieu le 13 juin, sur le site d’Arvalis à Boigneville (Essonne). Environ 800 m² d’installations techniques et de bureaux flambant neufs accueillent désormais les chercheurs de GenoPav. Ce sigle désigne le laboratoire « génomique et pathologies végétales » de l’institut technique. Concrètement, les locaux sont opérationnels depuis septembre 2021. L’installation fonctionne en routine depuis janvier dernier.
Mutualisation et émulation
Autour de ce matériel de pointe, les équipes se connaissaient déjà. GenoPav mutualise, dans les faits, deux unités pré-existantes : le laboratoire de pathologies végétales et le laboratoire de valorisation de la génomique des plantes. Actuellement, quatorze spécialistes cohabitent dans ces locaux, dont six permanents (deux ingénieurs et quatre techniciens). « Ce laboratoire permet d’amplifier notre capacité de travail, via un débit d’analyse plus important, commente Romain Valade, responsable du pôle maladies et méthodes de lutte chez Arvalis. Sur le fond, nos sujets de recherche restent les mêmes, avec une finalité : la transition agro-écologique. »
Pathologies végétales et caractérisation des variétés
Deux axes de travail se dégagent : mieux connaître les pathologies touchant les cultures entrant dans le giron de l’institut technique, et caractériser les variétés de ces cultures avec plus de précision. « Rapprocher les équipes autour de nouveaux équipements, c’est une manière de créer de l’émulation, ajoute Romain Valade. Les deux laboratoires n’étaient distants que de 80 km, mais les échanges sont désormais permanents. » Pour le moment, pas besoin de compétences supplémentaires : les équipes ont pris le temps de s’adapter à leurs nouveaux outils. Des recrutements pourraient toutefois être lancés d’ici « trois à cinq ans », d’autant qu’il reste de la place dans les laboratoires pour d’éventuels compléments de technologie.
La perspective de proposer de la prestation pour des tiers n’est pas écartée, même si pour l’heure, ce sont bien les programmes d’Arvalis qui profiteront de ce laboratoire. Différents acteurs du secteur de la semence en bénéficient toutefois indirectement, puisque de nombreux programmes sont menés par Arvalis en collaboration avec eux.