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Big data : un bilan 15 mois après le lancement d'API-Agro

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L’outil API-Agro, lancé en février 2016, avec pour vocation de canaliser et mutualiser les datas agricoles des instituts techniques. Riche d’une dizaine de jeu de données au moment de son lancement, la plateforme en compte plus d’une centaine aujourd’hui. Les pourvoyeurs se sont diversifiés : en plus des instituts techniques, plusieurs chambres d’agriculture se sont prêtées au jeu. Ainsi que les responsables de travaux collaboratifs tels que les Réseaux mixtes technologique (RMT) ou les projets Casdar, pour qui l’enjeu de la diffusion est crucial. « Plusieurs start-up s’y intéressent de près », complète Théo-Paul Haezebrouck, responsable de la plateforme.

Les usages des données mieux définis

Le principal axe de travail actuel consiste à donner une vocation aux données compilées. C’était notamment le sens du hackathon organisé lors du Sima 2017. Cinq projets d’utilisation des données ont été présentés par les instituts techniques et les chambres d’agricultures à des développeurs informatiques : cartographies, diffusion des données, développement d’applications, organisation ou classement visuels (tableaux, graphiques…) des données.

En découlent cinq prototypes informatiques opérationnels valorisant la plateforme. « L’idée de ce type d’événement est de faire émerger de nouveaux besoins à partir des jeux de données et services présents sur la plateforme pour répondre à de réels besoins pour les agriculteurs ou les conseillers », précise Théo-Paul Haezebrouck.

Objectif interopérabilité

La levée de fonds annoncée fin avril devrait servir à compléter les fonctionnalités « techniques » de la plateforme et d’accélérer le développement de la plateforme : son interopérabilité avec d’autres systèmes et outils existants, mais aussi d’un jeu de données à un autre. « Le but n’est pas d’accumuler des données en silos, mais de faciliter leur valorisation », ajoute Théo-Paul Haezebrouck.

API-Agro doit aujourd’hui assurer son modèle économique, en cours construction autour d’une offre de services. Si l’usage payant des données doit encore trouver son modèle, la partie open-data fonctionne déjà. « Certains utilisateurs ont un recours assez important aux données météo présentes sur la plateforme, par exemple », cite Théo-Paul Haezebrouck.

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