Biodiversité : penser globalement pour agir localement
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__Pour préserver la biodiversité, il faut penser à l’échelle des paysages plutôt qu’au niveau des parcelles.__ C’est en substance ce qu’a rappelé Xavier Le Roux, directeur de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, lors d’une table ronde organisée le 20 octobre par l’Institut national de la recherche agronomique, l’Inra, à l’Agrapole de Lyon. Ainsi la préservation d’espaces semi-naturels : mares, haies, bosquets, prairies permanentes, fossés est essentielle pour le maintien de la biodiversité. Xavier Le Roux a souligné que les bienfaits pour la biodiversité de la réduction des intrants chimiques ou du passage à l’agriculture biologique se faisaient pleinement sentir à l’échelle d’un paysage lorsque des zones semi-naturelles s’intégraient aux parcelles agricoles. Xavier Le Roux a coordonné pendant un an et demi une expertise scientifique sur les synergies entre agriculture et biodiversité à la demande des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie. Y. R.