Certification HVE, les mesures se précisent et se simplifient

((/public/AR.jpg|AR.jpg|L))__Premières réunions des groupes de travail sur la HVE et le contenu des exigences par niveau d’accès à la certification s’affine… et se simplifie. De dix à douze mesures devraient au final être retenues et validées fin juillet, « pour construire un système de certification simple, lisible et reproductible », comme le demande la profession agricole. Un objectif de 200 000 exploitations certifiées HVE en 2012 est d’ailleurs annoncé.__ Nombre de points peuvent encore bouger mais d’ores et déjà, pour le niveau 1 de la certification, ce ne sera qu’un diagnostic sur les mesures liées à la conditionnalité des aides Pac qui sera réalisé par l’agriculteur. Les mesures liées à la réglementation comme par exemple la mise aux normes du local phyto, ou le PMPOA, sont écartées. Motifs : elles sont de toute façon obligatoires … Ou est-ce pour garder un côté « libre choix » de l’agriculteur et rassembler le plus grand nombre ? Reste qu’en se calant sur le règlement Pac qui ne touche que les « scopeurs » cela obligera les productions légumières, arboricoles et viticoles à se conformer notamment aux BCAE (Bonnes conduites agricoles et environnementales), dont la principale exigence porte sur la mise en place de bandes enherbées. % %% Le diagnostic consommation d’énergie est conservé. Toutefois, faute d’indicateurs de contrôle, cette thématique n’est plus prise en compte lorsque l’agriculteur accède au niveau 2 de la certification après avoir validé ce premier niveau. %% % Au niveau 2 : Quatre modules sont retenus : biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion des engrais, et gestion quantitative de l’eau. Le groupe a tout d’abord procédé à un travail de clarification en éliminant ce qui est du ressort de la réglementation et planche désormais sur l’élaboration d’un nouveau référentiel. L’objectif est de prendre compte les efforts déjà réalisés par les agriculteurs qui sont engagés dans des démarches qualité ( agriculture raisonnée, charte des bonnes pratiques d’élevage, charte Arvalis …) et de retenir des exigences liées au raisonnement des pratiques de l’agriculteur. Pour le niveau 3, changement de registre puisqu’il est question d’obligations de résultat et donc d’indicateurs. Le groupe a donc examiné la nature des indicateurs susceptibles d’être retenus dans chacun des quatre modules, il fixera ensuite le seuil de ces indicateurs. Pour la biodiversité : le pourcentage d’infrastructures écologiques au sens large semble ne pas poser de problème. Pour les phytosanitaires, l’Indice de fréquence de traitement (IFT) déjà retenu dans le cadre du plan écophyto ne fait pas l’unanimité mais semble incontournable. Pour les engrais, un indicateur d’efficience de l’engrais est à l’étude. Une réunion plénière des deux groupes est prévue le 8 juillet A.D. ''Photo : Le référentiel HVE doit prendre compte les efforts déjà réalisés par les agriculteurs qui sont engagés dans des démarches qualité''