Climat : des pistes pour faciliter les actions agricoles « à coût négatif » (étude)
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Pourquoi les leviers identifiés pour réduire l’impact carbone de l’agriculture « à coût négatif » ne sont-ils pas davantage déployés sur le terrain ? C’est la question à laquelle l’Ademe, qui avait listé ces leviers, essaye de répondre avec I Care & Consult, l’Inra et le Céréopa, dans l’étude « Banco ». Le document, publié le 2 mars à l’occasion du SIA, définit trois types de freins :
- « investissements », liés à l’achat d’un nouveau matériel ;
- « compétences », renvoyant à une incapacité technique, pour un exploitant, de mettre en œuvre une action d’atténuation ;
- « aversion au risque », pour certaines actions considérées comme trop risquées économiquement.
Les problèmes d’investissement bien couverts
L’étude Banco s’intéresse également aux réponses des pouvoirs publics face à ces problématiques. « Les freins de type investissements sont globalement bien couverts par les mesures existantes », estiment les auteurs, qui s’abstiennent donc d’émettre des recommandations sur cette thématique.
Pour les autres motifs de prudence, liés aux compétences et à l’aversion aux risques, la majorité des recommandations de l’étude portent sur des actions de sensibilisation et de formation des agriculteurs. Notamment pour détromper ces derniers sur certaines actions perçues à tort comme « à risque » ou « trop compliquées ». Pour ce faire, l’action des structures techniques (chambres et coopératives en tête) au plus près des exploitants, est mise en avant.
Les conseils formulés à destination des pouvoirs publics concernent l’ajustement de certaines mesures agro-environnementales et climatiques (MAEc) existantes, ou la création de nouvelles MAEc plus favorables au déploiement de certaines actions d’atténuation.