Consortium biocontrôle : des collaborations à deux dimensions
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La cinquantaine de membres du Consortium biocontrôle s’était donné rendez-vous à Lyon, le 22 novembre. Deux des cinq pôles de compétitivités membres du Consortium, Céréales Vallée et Terralia, organisaient la deuxième édition de cet évènement annuel, réservé aux projets concurrentiels.
Des projets appliqués, « concurrentiels »
« Une dizaine de projets appliqués ont été présentés le matin, détaille Cécilia Multeau, chargée de partenariat « biocontrôle » à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). L’après-midi, les porteurs ont rencontré les potentiels partenaires intéressés. » Un exercice qui aboutit potentiellement à la mise en concurrence entre plusieurs structures. Les futures collaborations peuvent être rapidement opérationnelles : « Sur la dizaine de projets présentés en 2017, deux se sont déjà concrétisés, un est en cours de finalisation, les autres nécessitant davantage de maturation », énumère Cécilia Multeau.
De vaste programmes de recherche fondamentale
Certains de ces programmes sont inspirés de projets de recherche fondamentale plus larges. « Il s’agit de thématiques trop vastes pour être abordées par un seul membre, ou même plusieurs », précise Cécilia Multeau. Ces thématiques concernent :
- les technologies et méthodes d’évaluation des produits de biocontrôle, notamment la constitution de réseaux d’expérimentation dédiés au biocontrôle, portés par les instituts techniques membres du Consortium, et des recherches vers le développement d’outils pour la caractérisation des stress subis par les plantes, pour les filières céréalières, viticoles et arboricoles ;
- la mobilisation des dernières avancées scientifiques au service de l’essor du biocontrôle, dont l’étude des interactions microbiennes ;
- la facilitation des échanges et des collaborations des membres du consortium, grâce à une cartographie des compétences et des ressources du Consortium, comprenant le suivi des projets lancés et un travail bibliographique sur le biocontrôle à l’international.
Coprésidé par IBMA, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et l’Institut de la vigne et du vin, le Consortium rassemble 48 membres privés et publics.