Des plantes du futur qui résistent à la sécheresse
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Faire face à la raréfaction des ressources en eau, tel est l’objectif du programme de recherche végétal européen, Drops, “'Drought-tolerant yielding plants'”, lancé le 27 août à Montpellier. Coordonné par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), il a pour ambition de développer des variétés plus résistantes à la sécheresse ou qui valorisent mieux l’eau d’irrigation ou des pluies. Comment ? En combinant la physiologie, la génétique et la modélisation. Il s’intéressera d’abord au maïs, blé tendre, blé dur et sorgho et s’attachera à étudier notamment la limitation de l’avortement des grains, le maintien de la croissance des feuilles, l’architecture du système racinaire et l’efficience d’utilisation de l’eau. Drops rassemble huit pays européens, l’Australie, la Turquie et les États-Unis. Il bénéficie d’un financement de 8,7 millions d’euros sur cinq ans, dans le cadre du 7e PCRD, le Programme cadre de recherche et développement, dont 6 millions d’euros sont apportés par l’Union européenne. Les résultats devraient ensuite être diffusés auprès des entreprises semencières qui pourront utiliser les avancées technologiques pour développer de telles variétés.