Il existerait une quarantaine de méthodes de diagnostic des résistances aux produits phytosanitaires, selon une revue bibliographique réalisée par des chercheurs de l’Inra sur une demande du ministère de l’Agriculture et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, Anses. Le travail est réalisé dans le cadre du réseau R4P de réflexion et de recherches sur les résistances aux pesticides. Publié le 27 juillet dans la revue Trends in plant science*, il offre un panorama des tests existants et à venir aux scientifiques et aux professionnels de la protection des cultures.

Chaque méthode décortiquée selon de nombreux critères

Les avantages et les inconvénients de chaque méthode sont mis en exergue, considérant des critères scientifiques, agronomiques, techniques et économiques. Les nouvelles technologies sont aussi présentées : miniaturisation des tests et approches haut-débit, apport des technologies de dernière génération en biochimie ou séquençage. Leur pertinence vis-à-vis de la détection des résistances susceptibles d’évoluer contre les futures méthodes de protection des végétaux (interférence par ARN ou édition génomique) est également évaluée.

*Référence : Trends and challenges in pesticide resistance detection. Benoit Barrès et al. Trends in plant science, doi : 10.1016/j.tplants.2016.06 006