#DigitAg : devenir le leader mondial de la formation liant numérique et agriculture
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C’est dans les locaux de Montpellier Supagro, école d’ingénieurs agronomes, qu’a été inauguré l’institut de convergence #DigitAg, le 30 juin. Un site tout sauf anecdotique, tant l’ensemble des intervenants ont insisté sur le lien du projet avec la formation. À commencer par Thierry Francq, du Commissariat général à l’investissement (CGI), qui finance #DigitAg à hauteur de 9,9 M€, sur sept ans : « C’est un aspect crucial pour le choix des investissements d’avenir. Au-delà de la qualité de la démarche, ses objectifs en matière de formations initiales et continues ont pesé lourd. »
Quatre masters créés spécifiquement, des Moocs en ligne de mire
Le CGI espère que #DigitAg place la France en position de leader mondial des masters et doctorat liant numérique et agriculture, mais aussi les sciences sociales, économiques, de droit et de gestion. La « graduate school » #DigitAg compte 24 masters, dont quatre spécialement développés, qui devraient être dispensés en anglais dès 2019. « Elle s’appuiera également sur l’Observatoire des usages de l’agriculture numérique et le Mas numérique, et proposera à moyen terme, ses propres Mooc », souligne Véronique Bellon-Morel, directrice du tout nouvel institut de convergence. « Nous prévoyons 50 thèses labellisées #DigitAg sur les six ans à venir », complète Frédéric Garcia, directeur adjoint de la structure.
Pour performer dans la formation, #DigitAg s’appuie sur des partenaires à la compétence reconnue. La chaire AgroTIC forme les ingénieurs de Montpellier Supagro à l’agriculture numérique depuis 25 ans. « Le contenu évolue d’année en année, et notre réseau de start-up, PME et grands groupe s’épaissit, souligne Bruno Tisseyre, enseignant. Nous avons hâte de mettre l’ensemble au service de #DigitAg. »