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Évaluation des produits chimiques, l’Anses coordonne le programme européen Parc

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Lancé le 1er mai, et présenté aux ministres de l’Environnement européens le 12, le Partenariat européen pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques, « Parc », sera coordonné par l’Anses. L’ambition est de contribuer à une évaluation plus exhaustive des substances chimiques.

Roger Genet, DG de l’Anses, présente le programme européen Parc aux ministres de l’Environnement eur - © D.R.
Roger Genet, DG de l’Anses, présente le programme européen Parc aux ministres de l’Environnement eur - © D.R.

Un budget de 400 M€ (soit 200 M€ abondés par Bruxelles, et 200 M€ par les États membres), 200 partenaires issus de 28 pays (1), et un calendrier à dérouler sur les sept prochaines années. Voilà les contours du Partenariat européen pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques, Parc, lancé officiellement le 1er mai. C’est l’Anses qui en assure la coordination. Si l’intitulé résume assez bien l’esprit de ce programme, le directeur général de l’agence, Roger Genet, est venu en détailler les axes de travail aux ministres de l’Environnement européens rassemblés à Paris le 12 mai, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.

Parc, un périmètre large et des implications pour l’agriculture

« La France peut se targuer d’avoir un dispositif d’évaluation des produits chimiques reconnu à l’international, a lancé le DG de l’Anses. Mais nous nous heurtons parfois à l’absence de certaines données, liées à la toxicologie ou à l’exposition à certaines substances. Nous avons donc donné une impulsion à ce projet collectif il y a trois ans, et sommes fiers de le voir concrétisé. » Le spectre d’action est très large et dépasse l’agriculture, qui s’avère malgré tout clairement concernée. Parc ambitionne en effet de faire progresser les analyses toxicologiques et écotoxicologiques des produits, l’anticipation de l’évolution des molécules dans l’environnement, mais aussi la biosurveillance des expositions humaines, « notamment dans l’alimentation », précise Roger Genet.

Si Parc doit améliorer les méthodes d’analyse, le programme doit également générer de nouvelles données et également aborder l’enjeu de la transmission et de la disponibilité des informations issues des évaluations.

(1) 23 États membres, ainsi que la Suisse, la Norvège, L’Islande, Israël et le Royaume-Uni.

A l’occasion de la conférence ministérielle « Produits chimiques : mieux protéger la santé et l’environnement »

table ronde sur #EU_PARC.

PARC contribuera à soutenir la stratégie de l’Union européenne pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques.#PFUE2022 #EUGreenDeal pic.twitter.com/S7JbOU3Fwh

— Anses (@Anses_fr) May 12, 2022