Référence agro

Fongicides SDHI et santé, l’Anses reste en alerte

Le | Recherche-developpement

L’annonce de la publication, au 12 septembre, d’un ouvrage intitulé « Le crime est presque parfait - L’enquête choc sur les pesticides et les SDHI », par le journaliste et essayiste Fabrice Nicolino, a relancé la question de l’impact des SDHI sur la santé humaine. L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un communiqué du 25 juillet, rappelle que son avis publié le 15 janvier 2019 concluait que rien ne justifie la modification ou le retrait des autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces produits.

Les recherches se poursuivent

L’Agence informe cependant qu’elle poursuit ses investigations depuis la publication de cet avis. Et ce, dans trois directions : la définition et le financement de travaux de recherche spécifiques répondant aux recommandations d’amélioration des connaissances émises par le groupe d’experts indépendants, la détection d’éventuels effets sanitaires pouvant être observés sur le terrain via les dispositifs de surveillance existants, et enfin les échanges avec les organismes de recherche et les agences sanitaires chargées de l’évaluation de ces substances, notamment l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).

L’Anses s’est également auto-saisie en 2019 de la question des expositions cumulées aux différents SDHI via l’alimentation. Ces travaux seront terminés au premier semestre 2020. « À ce jour, aucun nouvel élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire qui conduirait au retrait des AMM en vigueur, conformément aux règlements nationaux et européens relatifs aux produits phytopharmaceutiques », conclut l’Agence.