InVivo et SupAgro Montpellier travaillent sur un simulateur d’exploitation
Le | Recherche-developpement
« Aujourd’hui, les OAD répondent à une problématique précise. Demain, les agriculteurs auront aussi besoin d’un conseil plus stratégique sur le pilotage de leur exploitation », explique Thierry Darbin, directeur agriculture de précision chez InVivo. La structure travaille avec SupAgro Montpellier et l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (IAMM), dans le cadre d’une thèse, pour élaborer un simulateur évaluant l’impact de modifications sur le fonctionnement et les performances d’une exploitation agricole. Sont pris en compte les effets économique, environnemental et social.
Prendre en compte l’aversion au risque économique
« La résistance aux mauvaises herbes est un exemple, poursuit Thierry Darbin. Les agriculteurs ont du mal à intégrer les solutions chimiques et agronomiques, car elles nécessitent de repenser les types de production, l’organisation de travail, les itinéraires techniques. La volatilité des cours complexifie la prise de décision. L’aversion au risque agronomique de l’agriculteur est un paramètre à prendre en compte. »
Les deux entités se penchent sur la bio-modélisation économique, concept déjà utilisé par la recherche pour simuler l’impact d’une politique agricole au niveau d’un territoire. Elle donne lieu à un autre travail de thèse, mené en partenariat avec une coopérative du sud-ouest, Val de Gascogne.