La mise en jachère des sols est bénéfique pour la biodiversité et le stockage du carbone
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Dans le cadre du projet européen Ecofinders, coordonné par l’Institut national de la recherche agronomique, Inra, les chercheurs ont étudié l’évolution de la biodiversité de sols après leur mise en jachère comme stratégie de restauration. Les résultats (1) montrent une augmentation des connexions entre groupes d’organismes dans le sol, accompagnée d’une incorporation accrue de carbone. Les scientifiques ont également observé une progression de la diversité des champignons mycorhiziens à arbuscules qui établissent des symbioses avec les racines des plantes.
La compréhension de ces phénomènes pourrait conduire à identifier des pratiques agricoles favorables au transfert et au stockage de carbone dans les sols.
Cette étude a été rendue possible par la mise en œuvre d’un dispositif d’observation de longue durée, de 31 ans. Son originalité repose également sur le fait que les chercheurs ont pris en compte une gamme très large d’organismes du sol (microorganismes et faune) en analysant leur diversité mais également leurs réseaux d’interactions.
(1) Référence de l’étude : Morriën, E. et al. Soil networks become more connected and take up more carbon as nature restoration progresses. Nat. Commun. 8, 14349/doi : 10.1038/ncomms14349 (2017).