Le projet Amaizing, vers une production de maïs plus écologique
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Le projet d’investissement d’avenir Amaizing a été officiellement lancé le 9 novembre par Christophe Terrain, président d’Arvalis - Institut du végétal et Hervé Guyomard, directeur scientifique en charge de l’Agriculture à l’Institut national de la recherche agronomique. L’objectif est de créer des nouvelles variétés de maïs répondant aux défis mondiaux de demain : demande croissante de produits alimentaires et non alimentaires, réduction de l’empreinte écologique et changement climatique. Amaizing devrait aussi permettre de développer des outils et méthodes de sélection innovants, directement exploitables par les acteurs industriels du projet, afin de soutenir la compétitivité des filières françaises de sélection et de production du maïs. 27,5 millions d’euros sur 8 ans Coordonné par Alain Charcosset, directeur de recherche à l’Inra de Versailles-Grignon, il rassemble 24 partenaires publics et privés* et représente un investissement de 27,5 millions d’euros sur 8 ans, dont 9 millions d’euros financés dans le cadre du programme investissement d’avenir. Amaizing est segmenté en neuf groupes de travail, dont un s’occupera particulièrement de l’adaptation du maïs aux facteurs environnementaux comme les contraintes hydriques, les températures basses, ou encore la réduction de la fumure azotée. Les sociétés semencières Limagrain et Maïsadour Semences animeront deux groupes pour intégrer ces outils et ces connaissances dans les programmes de sélection, et diffuser les résultats, afin que ces travaux trouvent une application concrète auprès des agriculteurs. *13 laboratoires de recherche, les 2 instituts techniques Geves pour les semences et Arvalis sur les grandes cultures, RAGT, Biogemma, Limagrain Europe, SyngentaSeeds, MAISADOUR SEMENCES, Caussade Semences, Euralis Semences, KWS France, la société de biotechnologie Aelred