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Les autres brèves du 9 avril 2019

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Le ministère de la Transition écologique a annoncé, le 1er avril, « un effectif minimal détecté de 40 ours en 2018 » dans les Pyrénées. Un chiffre en baisse par rapport à 2017, mais néanmoins à nuancer, onze ours repérés cette année-là n’ayant pas été détectés en 2018. L’effectif 2018 pourrait donc être corrigé a posteriori, comme cela a été le cas pour celui de 2017.

La session du 3 avril 2019 du Comité national d’agriculture biologique (CNAB) de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), a abouti à un avis favorable pour deux nouveaux cahiers des charges : les œufs de caille et la laine et la viande de lama et d’alpaga bio.

Cette même session a entériné la réduction de 11 % du nombre de dérogations à l’emploi de semences biologiques en 2018 par rapport à 2017. Une baisse particulièrement significative pour les semences fourragères et de grande culture, note le CNAB dans un communiqué. Le Gnis espère en finir avec ces dérogations pour 2035.

Selon des chiffres publiés le 2 avril par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), les énergies renouvelables constituent aujourd’hui le tiers de la capacité de production énergétique mondiale.

L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a adopté, le 28 mars dernier, un plan d’action pour développer le domaine des approches prédictives en biologie et écologie. Ces dernière sont un des quatre chantiers de prospective scientifique interdisciplinaire lancé en 2017 par l’Inra, via son document d’orientation #2025.

Trois projets d’arrêtés ont été mis conjointement en consultation le 4 avril 2019. Ils portent sur la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes en Martinique, Guadeloupe et sur ces deux territoires.

La société américaine de biotechnologie AquaBounty annonce le 2 avril que le gouvernement canadien a autorisé la production commerciale d’un saumon génétiquement modifié. Un gène d’hormone de croissance greffé lui permet atteindre sa taille adulte dès 16 mois, contre 30 mois traditionnellement. L’entreprise a indiqué vouloir commencer « dès que possible » l’élevage de ce saumon transgénique dans ses installations de l’est du pays. Le Canada devient le deuxième pays, après les États-Unis, a autorisé la production industrielle d’un animal modifié génétiquement sur son territoire.