Les onze pôles de compétitivité peuvent mieux accompagner la transformation du secteur agricole
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Mise en place en 2004, la politique des pôles de compétitivité entre, en 2019, dans sa quatrième phase (2019-2022). En amont de celle-ci, et dans un contexte de mise en œuvre des conclusions des États généraux de l’alimentation, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a dressé le bilan de la politique de ces onze pôles (1). L’instance, missionnée par le ministère de l’Agriculture, devait décrire leur apport dans l’accompagnement de quatorze politiques publiques relevant du ministère, dont Écophyto, Écoantibio, le bien-être animal ou encore la bioéconomie.
Mieux mobiliser les pôles pour accompagner la transformation du pôle agricole
En parallèle de ce premier exercice, le CGAAER était également chargé « d’examiner dans quelles conditions les pôles peuvent être mobilisés par le ministère de l’Agriculture pour constituer un facteur de réussite de la transformation du secteur agricole et agroalimentaire, au sens des orientations issues des États généraux de l’alimentation, ainsi que des secteurs de la forêt et du bois, du cheval et de la bioéconomie ». De manière générale, il en ressort que les pôles de compétitivité peuvent être mieux mobilisés par le ministère de l’Agriculture.
Pour ce faire, mais aussi de manière plus globale, le CGAAER formule quatre recommandations :
- Conforter le pilotage stratégique des pôles lorsqu’ils sont indiscutablement liés aux politiques du ministère, en co-pilotage le cas échéant ;
- Adopter au niveau interministériel une démarche de coopération proactive pour les pôles contribuant à des politiques publiques relevant d’autres ministères ;
- Mobiliser les pôles dans les contributions aux politiques publiques, en particulier pour celles qui sont encore insuffisamment prises en compte et pour les politiques récentes, conduites dans le prolongement des États Généraux de l’Alimentation ;
- Maintenir le lien essentiel des pôles avec les territoires et favoriser leur performance à l’international en prenant en compte la spécificité et l’atout des pôles ayant un fort ancrage territorial.
(1) Agri Sud-Ouest Innovation (ASOI), Aquimer, Céréales Vallée, Hippolia, Industries et AgroRessources (IAR), Qualitropic, Terralia, Valorial, Végépolys, Vitagora et Xylofutur.