Les polluants chimiques perturbent la reproduction chez le poisson, confirme l’Ineris
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Les perturbateurs endocriniens ne sont pas la seule explication des dérèglements de la descendance observés dans les milieux aquatiques : l’existence d’une contamination par une substance chimique génotoxique peut expliquer les perturbations de la structure des populations piscicoles, voire le déclin de certaines espèces. Telle est la conclusion du travail de laboratoire mené par l’Ineris, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, en collaboration avec le laboratoire d’Ecologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés de l’Université de Lyon (UMR CNRS 5023) et l’Inra. L’étude a par ailleurs montré que les endommagements sont proportionnels au degré d’exposition. « Des travaux complémentaires devront confirmer sur le terrain la pertinence environnementale de ces résultats », souligne cependant l’Institut.