Les zones humides se dégradent toujours
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48 % des zones humides se sont dégradées entre 2000 et 2010, selon une enquête nationale réalisée en 2011 par le Commissariat général au développement durable, publiée le 17 octobre. 42 % restent stables et près de 11 % s’améliorent. La dégradation de près de la moitié des zones humides résulte d’une altération de l’état de conservation des milieux. Parmi les facteurs négatifs agissant sur ces zones : l’urbanisation, l’intensification de l’agriculture, l’abandon de l’élevage, la pollution des eaux par les hydrocarbures et les produits phytosanitaires, le changement climatique, ou encore la prolifération des espèces envahissantes végétales et animales.
En face, les facteurs positifs sont liés à des outils tels la politique Natura 2000, les perspectives de l’évolution de la politique agricole commune ou encore la mise en œuvre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux, Sage, qui permettent de préserver et de restaurer ces zones humides. Les auteurs de l’enquête nationale insistent sur l’évolution des mentalités et la prise de conscience des acteurs des enjeux environnementaux. Une vision optimiste pour ces sites qui abritent une forte biodiversité, purifient l’eau et régulent les crues.