L’immunité agroécologique, le nouveau concept du RMT Bestim

Le Réseau mixte technologique, RMT, « Bestim : stimuler la santé de la plante dans des systèmes agroécologiques » a été validé par le ministère de l’Agriculture le 27 septembre. Il met en avant le concept de l’immunité agroécologique. « L’idée est de prendre en compte toutes les stimulations extérieures de la plante et comprendre comment elles influencent le comportement et la santé de la culture, indique Régis Berthelot, responsable innovation transfert à Arvalis-Institut du végétal, le pilote du projet. Cela peut-être la génétique des plantes, la pression parasitaire, les pratiques culturales, les contraintes climatiques, l’endomicrobiote les interactions biotiques, etc. »

Un leadership français

Le programme entend faire de la France un leadership en matière d’immunité agroécologique. À court terme, les équipes souhaitent optimiser les pratiques actuelles puis concevoir des systèmes de culture innovants. « Nous voulons comprendre comment obtenir des plantes en bonne santé et productives, tout en réduisant l’utilisation de produit phytosanitaire poursuit-il. Les résultats pourraient par exemple être l’utilisation de nouveaux biostimulants et stimulateurs de défenses, leur évaluation avec des méthodes et outils innovants, et leur combinaison avec d’autres leviers, de la génétique aux pratiques… Ces résultats visent les agriculteurs, la communauté du développement agricole, la recherche, l’enseignement mais aussi les industriels du secteur. »

Une quarantaine de membres sont partenaires du projet. L’équipe d’animation est composée de Vegenov, l’Inrae, Unisalle, l’Université de Bourgogne, l’Institut Agro et Arvalis.

Le budget est de 60 000 euros par an pour l’aspect animation et communication.

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Le concept d’immunité agroécologique pour Arvalis-Institut du végétal[/caption]