L’Inra inaugure Phénotis, un laboratoire pour une viticulture durable dans le Grand Est
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L’Institut national de la recherche agronomique, Inra, a inauguré le 4 octobre à Colmar Phenotis, un dispositif expérimental pour une viticulture durable de qualité, économe en intrants et résiliente face au changement climatique. Et ce en présence de Philippe Mauguin, directeur de l’Inra, Claudine Ganter, présidente de la commission relations internationales et transfrontalières de la Région Grand Est, Gilbert Meyer, maire de Colmar et président de Colmar Agglomération et Frédérique Pelsy, présidente du Centre Inra Grand Est-Colmar.
Des variétés pour les vins blancs du Rhin
Parmi les axes de recherche majeurs du centre : les stratégies de lutte contre le virus du court noué et son nématode vecteur, ainsi que la création de variétés de vignes résistantes avec des profils type Riesling et Gewurztraminer. Trois variétés, dont le profil aromatique se rapproche des vins blancs du Rhin, résistantes au mildiou et à l’oïdium, sont aujourd’hui expérimentées par l’interprofession alsacienne.
Des serres à haute qualité environnementale
Phenotis comprend différents équipements :
• 1000 m² de serres à haute qualité environnementale équipées d’un système de régulation de température et d’arrosage automatisé.
• Un laboratoire de nématologie.
• Un bâtiment dédié au personnel de serre.
• Une aire d’expérimentation ouverte de 200 m².
• Un laboratoire d’imagerie dédié à l’étude des relations entre la vigne et ses pathogènes.
• Un dispositif de chromatographie pour l’étude du métabolisme secondaire.
• Un ensemble de capteurs pouvant être embarqués sur tracteur viticole pour l’acquisition automatisée de données au vignoble.
2,5 millions d’euros
La création du centre a nécessité un investissement de 2,5 millions d’euros, cofinancé dans le cadre du contrat de plan État-Région 2015-2020. Le projet a reçu le soutien de l’Inra (788 K€), de la Région Grand Est (506 K€) et de Colmar agglomération (506 K€). L’Europe, via le Fonds européen de développement régional (462,5 K€), le ministère de la Recherche (188 K€) et le Conseil départemental du Haut-Rhin (50 K€) ont également contribué à l’acquisition d’équipements pour la plateforme Phenotis.