Depuis 2010, l'Inra s’appuie sur la « métaprogrammation », méthode de croisement des compétences interdisciplinaires, pilotée de manière transversale. Une manière de mieux appréhender les thématiques complexes liées à l’agriculture : changements climatiques, sécurité alimentaire, déploiement des services agro-écosystémiques durables et performants… Le séminaire International workshop on Inra’s etaprograms (Iwim) se déroulait les 1^er et 2 février 2018 à Versailles, pour revenir sur les huit métaprogrammes (1) de l’Inra.

Plus de collaboration entre les métaprogrammes

Un comité scientifique international d’évaluation a livré ses conclusions, estimant que cette organisation a généré des « avancées scientifiques très importantes ». Plus de 300 projets ont été développés dans ce cadre et plus de 900 scientifiques ont été impliqués. Parmi les recommandations formulées : favoriser davantage les collaborations entre métaprogrammes. Le renforcement des recherches participatives est également mis en avant. Ces conclusions seront intégrées à un processus de réflexion en interne, dans les prochains mois, pour aboutir à de nouvelles orientations des métaprogrammes pour 2019.

L’Inra a profité du séminaire pour publier un document de synthèse sur ses métaprogrammes. Depuis 2017, l’Inra insère progressivement son programme de recherches « sur et pour l’agriculture biologique » dans cette dynamique, pour en faire, à terme, un nouveau métaprogramme.

(1) Adaptation de l’agriculture et de la forêt au changement climatique (ACCAF), Méta-omiques des écosystèmes microbiens (MEM), Gestion intégrée de la santé des plantes (SMaCH), Gestion intégrée de la santé animale (GISA), Pratiques et comportements alimentaires (DID’IT), Transitions pour la sécurité alimentaire mondiale (GloFoodS), Gestion des services agro-écosystémiques (EcoServ), Sélection génomique (SelGen)