Numagri, un projet pour fluidifier le big data agricole

C’est l’un des 28 lauréats retenus par FranceAgriMer le 25 mars, suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé dans le cadre du volet agricole du Grand plan d’investissement. Numagri fédère une demi-douzaine d’acteurs de l’agriculture (1), avec un objectif simple : normaliser la data agricole. « L’interopérabilité des données, d’un service ou d’un OAD à l’autre, reste au cœur du big data, qui tarde à réellement décoller », analyse Maximin Charpentier. Membre du bureau de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) chargé de l’innovation, de la recherche et du développement, il estime que la renormalisation des données, d’un opérateur à l’autre, « prend du temps et coûte cher, au détriment de l’agriculteur. »

Un appel à projets auprès des cabinets spécialisés dans la data

Numagri a pour but de mettre en place une norme en matière de donnée agricoles, « à l’instar de ce qui a pu être fait pour les produits phytosanitaires avec Agro-EDI », souligne Maximin Charpentier. Les porteurs du programme prévoient le lancement d’un appel à projets auprès des cabinets spécialisés : « Nous avons des attentes et un cahier des charges précis, aux candidats de nous proposer un système qui permet de normaliser le fonctionnement du big data, et in fine le fluidifier. »

En remportant l’appel à manifestation d’intérêt de FranceAgriMer, Numagri entre dans sa première phase : préparation des éléments de l’appel à projets, avec pour ce faire une enveloppe pouvant aller jusqu’à 100 000 €. « Le coût du projet en lui-même sera à évaluer dans un second temps, selon les retours que nous aurons des candidats », précise Maximin Charpentier.

(1) Fondation Avril, Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), FNSEA, JA, Coop de France, Terres Univia et API-Agro