L’inauguration de l’Institut Convergences dédié à l’agriculture numérique, #DigitAg, aura lieu le 30 juin 2017 à Montpellier. Porté par l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), il rassemble 17 acteurs publics et privés*. Objectif : développer rapidement des nouveaux outils auprès des entreprises et des agriculteurs.

Pour cela, les porteurs de projets ont tenu à s’entourer de chercheurs aux disciplines variées : agronomes, informaticiens, mais aussi économistes et sociologues travaillant sur l’acceptation de ces solutions. Les entreprises participantes pourront également tester les outils numériques avant leur commercialisation et en lien avec les équipes de recherche pour des éventuels calages.

Une organisation pour diffuser les innovations

Pour diffuser les innovations, l’institut s’appuiera sur trois piliers :

• les partenaires spécialistes du transfert, comme la société d’accélération du transfert de technologies (SATT AxLR) ou le réseau des Instituts techniques agricoles (Acta) ;
• l’observatoire des usages en agriculture numérique cofinancé par #DigitAg et la chaire AgroTIC ;
• le partenariat avec le Mas numérique au domaine viticole du Chapitre à Villeneuve-lès-Maguelone (34). Le Mas devrait se développer d’ici à la fin de l’année.

Graduate school

Côté enseignement, #DigitAg financera chaque année le recrutement de 40 étudiants. En 2019, une Graduate School devrait voir le jour, fondée notamment sur les nouvelles formes d’apprentissage : approches par projet, utilisation de la pédagogie inversée où l’étudiant explique à ses pairs, cours en ligne…

#DigitAg fait partie des cinq lauréats de la première vague des Instituts Convergences, rassemblant les acteurs public et privés. Il a obtenu un financement dans le cadre des investissements d’avenir. L’institut réunit 25 unités de recherche rassemblant plus de 300 personnes, sur trois pôles : Montpellier, Rennes et Toulouse.

* Les partenaires réunis par #DigitAg : quatre organismes de recherche (Irstea, porteur du projet, Inra Inria et Cirad), trois établissements d’enseignement supérieur (Université de Montpellier, Montpellier SupAgro, AgroParis Tech), deux structures de transfert-développement (Acta, Satt AxLR) et huit entreprises (Smag, Fruition Sciences, Idate, ITK, Pera-Pellenc, Agriscope, Terranis, Vivelys).