Référence agro

Projet de loi OGM : les réactions

Le | Recherche-developpement

__Le Gnis se félicite que le projet de loi ne ferme pas la porte à la culture des OGM__ en France tout en souhaitant une définition rapide et précise de la notion du « sans-OGM ». L’interprofession attend également la traduction de la loi en décrets d’application, la fixation d’un cadre législatif clair et précis devant permettre l’apaisement de la situation. Enfin, le Gnis désire une mise en place rapide du Haut Conseil des Biotechnologies pour une évaluation au cas par cas des innovations biotechnologiques. %% % __Greenpeace dénonce un « débat court-circuité ».__ « Nous déplorons que ce texte reste en l’état et nous nous alarmons d’une possible manœuvre de la majorité UMP visant à la suppression à l’Assemblée nationale des seules dispositions de protection qu’il comporte, a déclaré Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. L’association écologique estime qu’en l’état, le texte  »ne garantit pas l’avenir des filières sans OGM et ne protégera pas l’agriculture française de la contamination généralisée« . %% % __Les associations, France Nature Environnement, la LPO et la Fondation Nicolas Hulot resteront attentives à ce que l’Assemblée Nationale maintienne le principe d’exclusion des OGM de certaines parties du territoire__ et que l’article 1er conserve ainsi sa fonction de défense des espaces écologiques les plus sensibles. %% % __Pour France Nature Environnement, il faut rester dans la logique de compromis qui avait été défini lors du Grenelle de l’Environnement,__ concernant la culture des OGM en France. Un compromis avant tout social entre les attentes des citoyens, majoritairement peu favorables à ce type de cultures, et les demandes des firmes semencières et d’agriculteurs, qui y voient un facteur de progrès.  % %% « Alors que le texte issu du Sénat lui faisait faire un grand bond en arrière, les amendements apportés par les députés représentent quelques pas en avant, avec des dispositions intéressantes, précise Arnaud Gossement, porte-parole de FNE. Le point noir reste toutefois la coexistence des cultures, et il est très regrettable qu’aucune amélioration n’ait été apportée sur la question cruciale de la responsabilité en cas de contamination. » DM/DP. ((/public/1208446259.jpg|1208446259.jpg|L))Selon FNE, un rapport de l’Inra a été présenté lors des discussions du Grenelle. Il démontre que l’on connait mal ces mécanismes de contamination : pollen, sol, bactéries,… « Il faut donc persévérer dans les travaux qui visent à étudier ces mécanismes et présenter aux députés et aux sénateurs des choses très concrètes, des éléments techniques qui leur permettront de se déterminer en meilleure connaissance de cause », poursuit Arnaud Gossement. FNE regrette également que les dommages environnementaux ne soient pas reconnus en cas de contamination. En effet, le projet de loi ne prend en compte que les contaminations des productions agricoles, alors que les risques sont bien plus larges et touchent l’environnement dans son ensemble : plantes sauvages, espèces animales comme les abeilles et les pollinisateurs. %% % % %% ''Arnaud Gossement, porte-parole de FNE.''