SDHI : pas plus d’un par campagne, insiste Arvalis
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Le message n’est pas nouveau, mais Jean-Yves Maufras, ingénieur « maladies et méthodes de lutte » chez Arvalis-Institut du végétal a tenu à le rappeler le 18 novembre, lors d’une conférence de presse : « le risque de résistance des maladies aux SDHI existe, des souches résistantes ont déjà été isolées sur orge et blé. Il s’avère donc indispensable, pour faire durer l’efficacité de cette famille, de n’en utiliser qu’une seule fois sur la campagne, et ce, quelle que soit la dose utilisée. » L’ingénieur a également précisé que, comme pour les SDHI, les doubles applications de strobilurines, de prothioconazole, d’époxiconazole et de cyprodinil sont fortement déconseillées. La diversification des modes d’actions et des molécules au sein d’un même mode d’action, en pratiquant l’alternance dans les programmes, est de rigueur.