Sept lauréats pour l’appel à projets du plan national de lutte contre le dépérissement du vignoble
Le | Recherche-developpement
Lancé au début de l’année 2016, le plan national contre le dépérissement du vignoble a pour ambition de donner des clés aux viticulteurs pour limiter les dépérissements, tout en tenant compte de leurs contraintes économiques et réglementaires. Le phénomène est responsable d’une perte de rendement annuel de 4,6 hl/ha.
Pour développer des solutions, un programme de recherche est co-financé par l’État et la profession viticole. Neuf projets ont été soutenus en 2017, cinq en 2018. Pour l’année 2019, sept nouveaux lauréats ont été annoncés, le 24 mai :
- Atomivine - Les marqueurs moléculaires du dépérissement du bois de vigne : identification, caractérisation et structuration à l’échelle atomique. Porté par le Centre national de recherche scientifique (CNRS).
- Bou(r)geons - Étude de l’effet de l’ébourgeonnage sur l’expression des symptômes de maladies du bois et le dépérissement. Porté par l’Institut français de la vigne (IFV).
- Decidep - Aide à la DECIsion et DEPérissement du vignoble : analyse technico-économique de l’impact des pratiques culturales pour faire face au dépérissement. Porté par l’INRA de Bordeaux.
- GPGV - État des lieux sur une virose émergente et les symptômes associés. Porté par l’IFV.
- JASYMPT - Utilisation des JAchères et de la SYMPTomatologie pour améliorer la lutte contre le court noué. Porté par l’IFV.
- MycovirR (Diversité et interactions des communautés virales et fongiques associées aux maladies du bois de la vigne). Porté par l’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Bordeaux.
- Solar - Fertilité des Sols et dépérissement de la vigne : relations entre cycle de l’Azote, fonctionnement de la vigne et élaboration de son Rendement. Porté par l’IFV.
Quatorze candidatures avaient été déposés en réponse à l’appel à projets émis en novembre 2018 dans le cadre d’un accord entre le ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer et le Centre national des interprofessions du vin (CNIV).
Ces projets seront développés à partir du second semestre 2019 et se dérouleront sur trois ans et demi. Ils couvriront les axes prioritaires recherche, innovation et développement du plan national. Le financement total engagé est de 1,647 M€, soit 0,9 M€ du Casdar, 0,212 M€ du CNIV et 0,535 M€ de FranceAgriMer. L’Institut national de la vigne (IFV) est également engagé et réserve 600 000 € par an aux actions concernant le dépérissement du vignoble, dans le cadre de son programme annuel financé par le Casdar.