SIA 2018 - Machinisme : l'Irstea met l'accent sur la réduction d'usage des pesticides et l'économie d'eau

La vague high-tech qui s’est emparée du Salon de l’agriculture depuis plusieurs années ne se dément pas. Elle peut prendre plusieurs formes. Sur le stand de l’Irstea, la tuile Symbio ressemble à une simple couverture de plastique posée au pied d’une vigne. Il s’agit d’un système d’irrigation perfectionné, doublé d’un moyen de maîtriser les mauvaises herbes au pied des ceps. L’économie d’eau est l’un des thèmes retenus par l’institut pour cette édition. Avec l’application de précision des pesticides.

Une fiche CEPP pour les pulvérisateurs les plus précis, grâce au banc d’essai phyto

Dans ce registre, le banc d’essai des pulvérisateurs en vignes, présenté sur le stand et développé avec l’Institut française de la vigne et du vin, IFV, n’est pas totalement nouveau. L’actualité se situe dans le projet d’une classification des machines, de « A+ » à « C », en fonction de leurs résultats au banc d’essai. Les pulvérisateurs les mieux notés pourraient faire l’objet d’une fiche CEPP, Certificat d’économie de produits phytosanitaires.

Robot désherbeur Pumagri, une phase de test à la coopérative Terrena

Pumagri est un robot né d’un consortium de recherche et développement réunissant notamment la Chambre d’agriculture de Bretagne, le constructeur Sitia et l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), en plus de la coopérative Terrena. Le robot pourra s’affranchir du travail du sol et du désherbage mécanique, mais aussi de la pulvérisation de précision. Et cela en vigne, arboriculture, maraichage, voire en grandes cultures. La commercialisation devrait intervenir d’ici à un an. D’ici là, Terrena et ses adhérents vont prendre en main Pumagri pour juger s’il est facile d’utilisation pour les agriculteurs, afin de mettre au point le bon accompagnement lors de la vente, mais aussi son utilité aux yeux des producteurs.