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Terrena évalue les gains de rentabilité dus à la fertilité des sols

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Pour illustrer le rôle de la fertilité des sols dans la productivité, Terrena a mené, auprès de ses adhérents, une étude sur plus de 20 000 ha de grandes cultures entre 2015 et 2018. « Nous avons enregistré un écart de rendement de 9 % entre les parcelles les plus fertiles et les moins fertiles. Cela représente une différence de 88 €/ha/an de rentabilité », souligne Laurent Varvoux, en charge de l’amélioration de la fertilité des sols de Terrena, le 3 octobre à Nantes lors du congrès de l’Afcome (1).

Coûts d’intrants équivalents, mais rendements supérieurs

Les essais ont été menés sur des parcelles de Limons de l’Ouest, caractéristiques de la région. « La moitié des producteurs se situaient dans le cas de parcelles les moins fertiles, et seulement 10 % dans les plus fertiles. Les écarts de marge s’expliquent uniquement par la différence de productivité car le coût d’intrants était identique dans tous les essais », précise le conseiller. Cela offre un potentiel de gain de productivité considérable selon lui.

Il préconise une approche plus globale de la fertilisation, qui ne se limite plus seulement à la fertilisation azotée, mais intègre aussi par exemple les couverts végétaux. « Nous avons mené des essais de semis de plantes campagne avec des colzas et avons noté un gain de rendement de 2 q/ha. Il y a un profond changement des mentalités à opérer. »

(1) syndicat professionnel qui rassemble des coopératives et des sociétés privées pratiquant la distribution et le mélange d’engrais