FranceAgriMer, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), l’Institut nationale de la recherche agronomique (Inra), l’Agence Bio et le ministère de l’Agriculture avancent de front sur le thème des Signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO). Des représentants des cinq structures ont signé, le 11 avril, une convention pour la création d’un observatoire économique partagé dédié à ces Siqo. Sont concernés : les AOC/AOP*, les IGP*, les STG* et les produits Label Rouge et certifiés Agriculture biologique.

Inventaire des données existantes et optimisation des travaux à venir

« Le développement des SIQO est un axe important pour favoriser une production agricole créatrice de valeur, moins sensible aux aléas des marchés mondiaux, et pour permettre l’accès de tous et de manière durable à une alimentation de qualité, sûre et diversifiée », affirment les cosignataires dans un communiqué. Ce « lieu d’échanges et d’informations mutuelles » visera à mesurer la valeur ajoutée créée par les SIQO, à juger si la reconnaissance des produits sous SIQO conduit à une réelle différenciation avec les autres produits du marché, et à identifier l’ensemble des aménités produites par les SIQO.

Comme souvent lorsque plusieurs grands acteurs ou observateurs mutualisent leurs actions, la première mission sera de compiler les données disponibles et leurs sources. L’objectif sera ensuite d’optimiser les travaux collectivement, notamment en matière de recueil de données et d’analyses économiques. « Cet observatoire a vocation à être ouvert et à améliorer l’information de tous », précise enfin le communiqué. Pour l’heure aucun calendrier n’est communiqué.

* Appellation d’origine contrôlée et protégée, indications géographiques protégées, spécialités traditionnelles garanties