Veolia, l'Inra et l'Irstea signent une convention pour mieux valoriser les déchets urbains organiques
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L’Institut national de la recherche agronomique (Inra), l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) et Véolia ont reconduit, le 28 novembre, leur collaboration en signant une convention-cadre d’une durée de cinq ans. L’objectif de cette nouvelle phase de partenariat : reconquérir le potentiel agronomique des sols grâce aux composts issus de l’économie circulaire, soit les déchets urbains organiques (bio-déchets, déchets verts et boues d’épuration).
Au-delà de la recherche d’une solution alternative à l’utilisation d’engrais de synthèse, la convention prévoit, par ce biais, de restaurer les écosystèmes, gérer les risques naturels et les ressources à l’échelle des territoires, mais aussi d’explorer de nouveaux modèles d’économie circulaire.
QualiAgro, Smart Ferti Reuse et Proterr
Les trois partenaires œuvrent déjà ensemble dans des domaines tels que la valorisation des effluents urbains et des boues, ou la réutilisation des eaux usées. Les exemples sont nombreux. Initié il y a plus de vingt ans, le programme QualiAgro vise à caractériser la valeur agronomique, sanitaire et environnementale de différents types de composts urbains. Le projet Smart Ferti Reuse, porté par les pôles Aqua-Valley et Agri Sud-Ouest Innovation, accompagne le monde agricole et les collectivités dans une gestion agroécologique des eaux usées traitées. Le programme Proterr , enfin, vise le développement des outils de gestion territoriale des matières fertilisantes d’origine résiduaire, Mafor, au sein des territoires.