Biocontrôle, IBMA travaille à accélérer l’homologation des substances au niveau européen
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Prioritaires et rapides. Tel est le message envoyé par IBMA à la Commission européenne, lors des rencontres annuelles des industriels du biocontrôle (ABIM), qui se tenaient du 21 au 23 octobre à Bâle, en Suisse. Alors que l’Europe révise sa réglementation relative aux produits phytosanitaires, l’association travaille à simplifier les dossiers d’homologation pour les substances de biocontrôle afin d’accélérer les autorisations.
« Back from regulatory science to scientific science », lance Ulf Heilig, directeur des affaires réglementaires d’IBMA, pour résumer la position de l’association des industriels du biocontrôle lors de ses rencontres annuelles (ABIM), qui se tenaient du 21 au 23 octobre à Bâle, en Suisse. En somme, moins d’études à fournir pour les dossiers d’homologation des substances de biocontrôle, mais mieux adaptées. L’association mène un travail de simplification pour fournir des arbres de décisions à la Commission européenne, devant limiter le nombre d’études pour les demandeurs d’autorisation. « Nous voulons une approche « fast track » », conclut Ulf Heilig. Ces arbres de décision devraient être soumis à la Commission européenne en décembre, en ce qui concerne les substances naturelles et microbiennes, et en juin 2020 pour les substances semi-chimiques.
Adapter la réglementation aux spécificités du biocontrôle
Pour la nouvelle Commission européenne, l’actualisation de la base réglementaire concernant les « biopesticides » est un enjeu majeur. Et les micro-organismes représentent la catégorie la plus importante. De ce fait, ils nécessitent « des textes légaux adaptés, afin d’éviter une imitation du cadre d’évaluation des produits chimiques », confie Domenico Deserio de l’unité Pesticides et biocides de la DG Santé. Des projets de règlements sont déjà en cours d’écriture. La présentation aux représentants des Etats membres est prévue pour la fin de l’année 2020.