FCO, le ministère de l’Agriculture évalue à 7,5 M€ le coût de la campagne de vaccination

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a dressé un premier bilan de la campagne de vaccination contre le virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3, le 23 août 2024. 6,4 millions de doses ont été financées par l’état contre la FCO de sérotype 3 et mis à disposition des éleveurs dans la zone de vaccination, précise le ministère.

7,5 millions d’euros

Six régions sont concernées :  Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté. Le coût de la campagne de vaccination s’élève à 7,5 millions d’euros.

« l’État français a décidé de taper fort et de prendre à sa charge à 100 % de la vaccination, indique le ministère de l’Agriculture. Nous sommes le premier et le seul pays à date à prendre en charge cette vaccination, nous avons été précurseurs.  Nous avons décidé d’une large zone de vaccination pour pouvoir englober un nombre maximal d’animaux. Nous avons voulu faire le plus vite possible, nous sommes à flux tendus avec des commandes qui arrivent en temps réel. Il y a eu un engouement des vétérinaires mais il reste toujours des doses disponibles. »

La FCO de sérotype 3 a été confirmée en France le 5 août 2024. Le 5 juillet, le vaccin a été homologué et autorisé sur le territoire. Les doses ont été mises à disposition le 12 août.

94 % des doses pour les ovins, 82 % pour les bovins

Au 23 août, 94 % des 850 000 doses ont été commandées par les vétérinaires pour les ovins.

Sur les 4 millions de doses commandées par l’Etat pour les bovins, 82 % ont été commandées par les vétérinaires.

Le ministère de l’Agriculture attend encore 250 000 doses pour les ovins et 1 300 000 doses pour les bovins, déjà été commandées par l’Etat. Elles arriveront dans les prochaines semaines chez le distributeur, selon le ministère.  « Il faut compter environ trois semaines pour une acquisition de l’immunité par les animaux, précise le ministère. Il y a un délai avant la mise en place de l’immunité. Néanmoins, cela va quand même protéger contre les formes graves et freiner la diffusion de la maladie. »

190 foyers ont été détectés en France. « Sur la FCO3, la progression reste assez en phase avec ce que nous avons connu dans d’autres épisodes et avec ce que nous voyons chez nos voisins », poursuit-il.

« Des discussions rapprochées avec nos partenaires italiens et espagnols »

Quid de la problématique d’exportation ? « Nous avons déjà des animaux vaccinés contre la FCO et les accords sanitaires sont toujours valables, poursuit le ministère. Nous pourrons donc toujours exporter. Nous avons des discussions rapprochées avec nos partenaires italiens et espagnols en particulier pour nous assurer qu’il n’y aura pas de difficultés à la frontière et connaître les tests qui seront demandés. Nous leur donnons beaucoup d’informations en temps réel. »