Résidus de pesticides : les non-conformités demeurent élevées
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Le bilan des plans de surveillance et de contrôle mis en œuvre par la DGAL en 2017 a été publié au BO du ministère chargé de l’Agriculture du 1er novembre 2018. Concernant les résidus de produits phytopharmaceutiques, les taux de non-conformité (substance active non autorisée et/ou dépassement de LMR) demeurent élevés, note la DGAL. Pour le plan de surveillance (échantillonnage représentatif de la production surveillée, prélèvements réalisés de façon aléatoire), ce taux de non-conformité s’élève à 13,57 % [7,37 % hors pollution environnementale, laquelle est fréquente pour le prosulfocarbe notamment], contre 5,81 % en 2016. Pour le plan de contrôle (échantillonnage orienté pour augmenter la probabilité de détection de contamination), il est de 3,82 % [plus élevé dans les DOM : 20 % à Mayotte, 17 % en Guyane…], contre 7,20 % en 2016.
Le nombre total de prélèvements analysés s’est élevé à 1 124 : 339 au titre du plan de surveillance (cucurbitacées à peau comestible, cresson de fontaine et pommes à récolte tardive) et 785 au titre du plan de contrôle.
Selon la DGAL, les non-conformités peuvent être expliquées par de mauvaises pratiques agricoles : non respect des doses maximales autorisées et/ou des délais avant récolte, utilisation de produits non autorisés sur la culture concernée, dérive de produits sur une culture voisine, rinçage insuffisant du pulvérisateur… Quelques non-conformités sont liées à la rémanence dans le sol de certains produits.