Terres Univia prépare une feuille de route pour 2030 autour de trois enjeux
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Lors de son assemblée générale, organisée le 28 juin, l’interprofession des huiles et protéines végétales, Terres Univia, s’est félicitée du bilan de son plan de filière pour la période 2018-2022. Elle travaille à la rédaction d’une nouvelle feuille de route pour s’attaquer aux défis qu’elle a identifiés à l’horizon 2030.
« Les engagements pris ont été tenus ! se félicite Benjamin Lammert. Le bilan très favorable du plan 2018-2022 illustre l’engagement et l’investissement financier réalisé par les acteurs pour construire la filière de demain. » Le président de Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, s’exprimait à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisation, le 28 juin 2023. Ses représentants ont souligné les « belles avancées » réalisées depuis cinq ans, malgré un contexte difficile, lié notamment aux aléas climatiques et aux marchés. Parmi les concrétisations de ce plan, l’interprofession cite, entre autres, le déploiement du carburant végétal B100, le renforcement des observatoires pour le suivi de la qualité, des prix et des pratiques alimentaires, ou encore le développement de programmes de R&D pour de nouvelles valorisations en chimie verte.
Trois défis pour 2030
Forte de ces premières avancées et enseignements, Terres Univia met désormais le cap sur 2030. Trois défis prioritaires ont été identifié à cet horizon : la fragilité des filières légumineuses qui nécessite des investissements conjoint filière-état en recherche et de l’innovation de l’amont à l’aval, en termes de structuration des filières ; la vulnérabilité des débouchés non-alimentaires des oléagineux ; les risques de perte de cohérence entre les politiques mises en œuvre (moyens de production, souveraineté, trajectoire de décarbonation). Pour relever ces défis, et atteindre les objectifs posés par le plan protéines, à savoir doubler les surfaces cultivées en légumineuses, une feuille de route est en cours de préparation. « Le travail engagé dans le cadre du plan de filière 2018-2022 est une étape, pose Benjamin Lammert. L’engagement de chacun ne doit pas fléchir, l’ensemble des acteurs du monde agricole doit poursuivre sa mobilisation pour développer « le made in France » pour les oléoprotéagineux. »