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Dijon Céréales a organisé un ambitieux job-dating

Le | Cooperatives-negoces

Le 28 mai, la coopérative Dijon Céréales a organisé, en partenariat avec l’Apecita, un job dating pour recruter une quinzaine d’alternants. 31 candidats avaient été pré-sélectionnés. Ce format de recrutement original s’inscrit dans la démarche du groupe “mon job pour demain”, et sa stratégie d’entreprise “Demain”.

Dijon Céréales a organisé un ambitieux job-dating
Dijon Céréales a organisé un ambitieux job-dating

Dijon Céréales s’est rapproché de l’Apecita pour organiser un job-dating le 28 mai, dans le but de recruter des alternants. “C’était la première fois que nous passions par ce type de recrutement, annonce Emmanuel Coignet, DRH de Dijon céréales. L’objectif était de pouvoir échanger un maximum avec les étudiants, tout en utilisant les outils qui ont émergé avec la pandémie.”

L’opération, pilotée par le service RH et le responsable de formation du groupe, Azim Naïm, s’est déroulée sur Teams et a commencé par une présentation d’une vingtaine de minutes de l’entreprise, de ses activités et de ses métiers. Puis les 31 candidats pré-sélectionnés par l’Apecita ont eu un entretien d’un quart d’heure avec les recruteurs.

Une pénurie d’alternants en production végétale et meunerie

Ce premier entretien avait vocation à mesurer le degré de motivation et le projet professionnel des candidats. “Nous recherchons un savoir-être, car le savoir-faire viendra plus tard, au cours de l’alternance”, indique Emmanuel Coignet. Un second entretien plus détaillé sera proposé aux candidats les plus prometteurs. La coopérative recrute une quinzaine d’alternants du CAP au Master 2, pour des métiers tels que business developer, conducteur de ligne, apprenti boulanger, conducteur de moulins, assistant technicien d’expérimentation ou de silos, technicien de maintenance, adjoint responsable point de vente, assistant assurance qualité…

“Il y a une vraie pénurie d’alternants en production végétale et en meunerie, regrette le DRH de la coopérative. Nous espérons qu’en mettant en valeur les opportunités de Dijon Céréales, nous leur avons donné envie de rejoindre le groupe.” La coopérative offre des perspectives d’emploi aux alternances. Dans le cadre de la démarche “mon job pour Demain”, plusieurs anciens alternants, aujourd’hui en CDI au sein de la coopérative, témoignent de leur parcours dans des vidéos présentées aux candidats et diffusées sur les réseaux sociaux.

Un projet d’entreprise pour repenser l’avenir de la coopérative

D’autant que de nombreux postes s’ouvrent au sein de la coopérative, grâce à la démarche “Demain”, un projet d’entreprise qui vise à adapter le groupe Dijon Céréales aux nouveaux enjeux agricoles. “Nous avons eu une réflexion sur les économies à réaliser en matière de ressources humaines, indique Emmanuel Coignet. Nous avons réorganisé nos infrastructures, avec certains sites qui ont fermé et d’autres qui ouvrent de façon plus partielle, et nous avons organisé un plan de départ volontaire.” 27 personnes, majoritairement issues des métiers de l’exploitation, des silos et de la commercialisation, ont quitté l’entreprise, remplacées d’ores et déjà par une dizaine de recrutements et promotions internes.

La restructuration des sites et du personnel n’est pas le seul objectif du plan d’entreprise. Face à la diminution de la collecte ces dernières années, la coopérative a fait le constat que le triptyque blé, orge, colza n’était pas suffisant, et que face aux aléas climatiques, il était nécessaire de trouver d’autres solutions de cultures et de valeur ajoutée, telles que la méthanisation et l’agrivoltaïsme. "L’objectif de la démarche est de faire monter en compétences nos coopérateurs et nos collaborateurs, relate Emmanuel Coignet, mais aussi d’identifier les besoins de demain. À l’avenir, nous aurons besoin d’experts en agronomie, car le climat change ; d’experts pour les questions législatives et réglementaires, en perpétuelle évolution. La data va également prendre une place fondamentale dans nos structures : nous aurons besoin de recruter dans ce domaine pour analyser nos performances opérationnelles et économiques.”

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