La FNA lance un groupe de travail sur le carbone
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La première réunion du groupe de travail opérationnel animé par la Fédération du négoce agricole, sur l’enjeu du carbone s’est tenue le 21 septembre. Objectif : prendre de la hauteur sur le sujet et explorer toutes les pistes. Explications avec Sandrine Hallot, directrice du pôle produits, marché et services à la FNA.
La Fédération du négoce agricole, FNA, a constitué un groupe de travail d’une vingtaine de structures pour avancer sur les questions du carbone. Une première réunion a eu lieu le 21 septembre à Paris.
De l’agronomie à la commercialisation des produits
Ce groupe est composé de membres experts dans différents domaines : techniques pour identifier les leviers agronomiques, sur la qualité pour aborder le sujet de la certification, ou encore sur des volets plus commerciaux touchant par exemple les métiers du grain. « Nous voulons prendre de la hauteur et aller au-delà du label bas-carbone, un sujet qui relève de la méthode et qui ne représente qu’une brique du système, explique Sandrine Hallot, directrice du pôle produits, marché et services à la FNA. Nous touchons à la relation avec l’agriculteur, à la valorisation des productions et à la manière dont nous gérons le risque commercial. »
Préserver la notoriété des négociants
Une des plus fortes interrogations des négociants est liée à la fiabilité de l’écosystème qui entoure le sujet du carbone. « En tant qu’entreprise ayant pignon sur rue et qui garantit des produits de qualité, ils se questionnent sur la manière de préserver cette notoriété et la qualité de leurs services. Ils s’interrogent également sur la nébuleuse autour des outils et méthodes que proposent des start-up. »
Tous ont conscience que l’agriculture est une solution dans la lutte contre le changement climatique et qu’il y a là un moyen de valoriser les pratiques. « Les deux webinaires que nous avons organisés en mai et juin ont rassemblé 67 entreprises, preuve que le sujet mobilise, ajoute Sandrine Hallot. Les agriculteurs réclament également de rentrer dans ces démarches : les négociants doivent leur répondre. »
Une deuxième réunion du groupe de travail se tiendra mi-novembre.