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L’AGPB salue la méthode bas carbone pour les grandes cultures

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L’AGPB s’est réjouit de la publication au JO, le 26 août, de la méthode bas carbone dédiée aux grandes cultures. Une reconnaissance, selon le président de l’association, du rôle que peut jouer le monde agricole dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’AGPB salue la méthode bas carbone pour les grandes cultures
L’AGPB salue la méthode bas carbone pour les grandes cultures

À l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, le 7 septembre, l’Association générale des producteurs de blé, AGPB, a salué la validation de la méthode bas carbone pour les grandes cultures, dont le texte a été publié au Journal officiel le 26 août.

« Cette reconnaissance confirme ce que l’on dit depuis longtemps : sur le réchauffement climatique, le monde agricole est d’abord une victime, peut-être une cause mais surtout une solution, a indiqué Éric Thirouin, président de l’AGPB. Il est indispensable que l’on puisse améliorer nos pratiques avec le label bas carbone, la certification HVE, le développement de l’agriculture biologique, mais en maintenant notre capacité de production. »

Plusieurs leviers pour la méthode bas carbone

En attendant que les diagnostics commencent à être élaborés, l’association a d’ores et déjà présenté des actions permettant de limiter les émissions de CO2, comme l’usage d’inhibiteurs de l’uréase ou de nitrification, le recours aux couverts végétaux ou à la méthanisation. « C’est un levier qui va faire changer les pratiques de façon favorable pour les agriculteurs tout en les indemnisant, s’est réjouit Éric Thirouin. Ce ne sera sûrement pas révolutionnaire en termes de revenu pour les agriculteurs, mais c’est une reconnaissance des attentes de la société. »

Rapprochement avec la méthode dédiée à l’élevage

Le président de l’AGPB a également proposé que la méthode pour les grandes cultures se rapproche de la méthode élaborée il y a un an et demi par le monde de l’élevage : « Les éleveurs ont souvent un peu de cultures, et beaucoup de céréaliers font aussi un peu d’élevage. Il serait préférable qu’un diagnostic soit fait pour l’ensemble de l’exploitation, plutôt que de faire le travail plusieurs fois et de payer l’expertise à chaque fois. »