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Les ONG poursuivent leur action sur les ZNT

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Une quinzaine de structures, parmi lesquelles Générations futures, Greenpeace, ou l’UFC-Que Choisir, demandent aux citoyens d’interpeller les préfets pour qu’ils interdisent les épandages de pesticides près des habitations, durant le confinement. Un site internet permet de leur envoyer un tweet ou un mail.

Les ONG poursuivent leur action sur les ZNT
Les ONG poursuivent leur action sur les ZNT

Dévoilées à la fin du mois de décembre dernier, les distances de zones de non traitement (ZNT) n’avaient pas satisfait grand monde : trop grandes pour le secteur agricole, trop faibles pour les ONG. Dans un communiqué publié le 16 avril, une quinzaine d’entre elles (1) mais aussi des structures comme UFC-Que Choisir, demandent aux citoyens « d’interpeller dès aujourd’hui les préfets pour  qu’ils interdissent les épandages de pesticides à proximité des habitations ». Le site de l’association Générations futures, Shake ton politique  permet d’envoyer un mail ou un tweet à chacun des 107 préfets.

Des réductions de distances possibles depuis le 30 mars

Cette action fait suite à un assouplissement de la mise en place de ces ZNT, dans le cadre du confinement, pour les agriculteurs engagés dans un projet de charte de riverains. « Compte-tenu de la difficulté à mener la concertation publique, dans le contexte en cours de la crise Covid-19, les utilisateurs engagés dans un projet de charte pour lequel les promoteurs veulent mener la concertation dès que le contexte Covid19 le permettra, peuvent, dans l’attente de l’approbation de la charte et jusqu’au 30 juin 2020, appliquer les réductions de distance selon les modalités prévues par l’arrêté du 27 décembre 2019 », précise ainsi le ministère de l’Agriculture sur son site, dans une publication du 30 mars. Mais pour les structures à l’origine de l’appel, c’est l’interdiction total des épandages qui doit être acté, tant que les chartes ne seront pas validées. Compte-tenu des circonstances, elles demandent d’ailleurs à ce que les consultations sur ces chartes soient reportées. « Au vu du contexte actuel, la période n’est pas propice à une consultation sereine et réellement démocratique des diverses parties prenantes », affirment-elles.

Une première interpellation des préfets a été lancée  le 7 avril par l’association Eaux et Rivières de Bretagne 

(1) Alerte Médecins Pesticides, Alerte Pesticides haute Gironde, Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Collectif vigilance OGM et Pesticides 16, Eau & Rivières de Bretagne, Générations Futures, Greenpeace France, Justice Pesticides, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, MIRAMAP, Nature & Progrès, Terre & Humanisme, UFC-Que Choisir, Union syndicale Solidaires, Wecf France