Les chambres d’agriculture alertent sur l’impact de la révision de la législation européenne sur le bien-être animal
Le | Politique
Les Chambres d’agriculture s’inquiètent du nouveau paquet législatif européen encadrant le bien-être animal et sur de nouvelles contraintes économiques pour les filières d’élevage.
Les Chambres d’agriculture demandent que le nouveau paquet législatif européen encadrant le bien-être animal n’entraîne pas de nouvelles contraintes économiques pour les filières d’élevage, dans le compte-rendu de la délibération de la session des chambres d’agriculture qui s’est tenue le 21 mars 2024.
Des contraintes liées au transport
Les propositions sur le transport, présentées en décembre 2023, auront des conséquences financières car elles demandent aux éleveurs de garder les veaux, chevreaux et agneaux, plus longtemps sur l’exploitation avec des coûts d’alimentation similaires voire supérieurs au prix de vente de ces jeunes animaux. Elles insistent pour ne pas imposer l’interdiction de transport de ces animaux, lorsqu’ils ont moins de cinq semaines.
Les mesures du paquet législatif nécessiteront également des investissements pour aménager de nouvelles places dans le bâtiment. Les transmissions des exploitations seront par ailleurs plus difficiles, avec un risque de décapitalisation liés à ces contraintes, indique le réseau des chambres. Ces mesures pourraient également avoir des impacts sur le maintien de l’élevage alors que le Gouvernement porte un plan de reconquête de la souveraineté de l’élevage.
Les bonnes pratiques valorisées
Les chambres demandent que les bonnes pratiques mises en place en France, à travers des démarches volontaires et de réglementations spécifiques, soient valorisées.
Le projet de révision de la législation européenne en matière de bien-être animal comporte quatre volet : le transport, les conditions d’élevage, d’abattage et l’étiquetage « bien-être animal » sur les produits.