La biodiversité renforcée dans les signes de qualité

Préserver les territoires, accompagner le développement des pratiques agroécologiques ou celui des signes de qualité et de l’origine (Siqo). C’est une partie des objectifs affichés par l’Inao et l’OFB qui ont annoncé, le 4 mars, avoir renouvelé leur partenariat. Les deux structures ont signé, le 3 février dernier, une convention de partenariat pour une durée de quatre ans. L’ambition est de favoriser la synergie des deux réseaux sur le terrain : parcs nationaux, aires protégées en gestion directe par l’OFB, organismes de défense et de gestion des signes d’identification de l’origine et de la qualité, etc.

Préserver le foncier sous Siqo

Selon la loi Egalim, la certification environnementale sera obligatoire, à partir de 2030, pour pouvoir obtenir un signe officiel d’identification, de qualité et d’origine (2030). Une perspective qui se reflète dans les axes d’action de la collaboration entre l’Inao et l’OFB. Les deux organisations souhaitent ainsi davantage protéger le foncier agricole sous SIQO, via « la mutualisation d’informations sur les projets d’aménagement dans les aires protégées gérées par l’OFB », mais également via une plus grande intégration « de critères sur les pratiques agroécologiques dans les cahiers des charges de produits ». Plus globalement, le partenariat veut favoriser les « échanges d’expériences pour soutenir une agriculture diversifiée, résiliente et rémunératrice » et la préservation de la biodiversité. La formation, les échanges de données et la concomitance des Siqo avec la marque Esprit parc national, notamment pour éviter la confusion du consommateur face à ces démarches, complètent la stratégie du partenariat.