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Les acteurs agricoles se mobilisent pour la qualité de l’eau en Charente-Maritime

Le | Projets-territoriaux

Pour diminuer les teneurs en nitrates et pesticides des eaux du bassin versant de l’Arnoult - Lucérat, qui alimente notamment l’île d’Oléron, un contrat a été signé le 7 septembre. Des nouvelles actions sont mises en place.

Les acteurs agricoles se mobilisent pour la qualité de l’eau en Charente-Maritime
Les acteurs agricoles se mobilisent pour la qualité de l’eau en Charente-Maritime

Le 7 septembre 2022, les acteurs du bassin versant de l’Arnoult et de l’aire d’alimentation du captage de Lucérat se sont réunis à Saint Hippolyte (17) pour signer le renouvellement, pour cinq ans, du contrat territorial pour l’amélioration de la qualité de l’eau. Les actions sur le bassin ont démarré il y a dix ans. Outre les représentants de l’État, la Chambre d’agriculture de Charente-Maritime, Océalia, la coopérative de Beurlay, de Saint Agnant, le Négoce agricole centre atlantique (Naca), le groupe Isidore ou encore Soufflet, font partie des signataires.

450 exploitations, 22 000 ha

Les captages du bassin de l’Arnoult et de Lucérat en Charente-Maritime, dont les eaux alimentent notamment l’ïle d’Oléron, sont concernés par des problèmes de pollution par les nitrates et les produits phytosanitaires. 450 exploitations sont présentes sur ce secteur, essentiellement céréalier, sur 22 000 hectares

Soja et chanvre

Parmi les nouvelles orientations adoptées, la diversification des assolements avec des cultures moins consommatrices d’intrants. Une filière soja a été lancée en juin et les acteurs tentent également de bâtir une filière sur le chanvre textile. « Cela reste encore anecdotique : il faudrait passer à un stade supérieur au niveau des surfaces si nous voulons des effets sur la qualité de l’eau, explique Nicolas Pugeaux, chargé de mission eau-environnement au Naca. Si le bassin versant est très dynamique, la qualité de l’eau s’améliore trop doucement. »

Les efforts vont également être portés sur le développement du désherbage mécanique : le syndicat des eaux financera des prestations en la matière et les Cuma vont permettre aux agriculteurs d’avoir accès à du matériel subventionné.

D’autres actions se poursuivent comme le financement des semences destinées aux intercultures.