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Orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg affichent la belle dynamique de leur démarche

Le | Projets-territoriaux

Un an après le lancement de leur filière conjointe de production d’une orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg ont organisé un point d’étape, le 7 juin 2023. Le succès semble au rendez-vous. Près de 14 000 tonnes devraient être récoltées cet été, soit près de trois fois plus que l’an passé.

Soufflet et Kronenbourg ont fait le point, le 7 juin 2023, sur leur filière d’orge responsable et tr - © D.R.
Soufflet et Kronenbourg ont fait le point, le 7 juin 2023, sur leur filière d’orge responsable et tr - © D.R.

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Orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg affichent la belle dynamique de leur démarche - © D.R.
Orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg affichent la belle dynamique de leur démarche - © D.R.

Les représentants des Malteries Soufflet et de Kronenbourg étaient réunis, le 7 juin 2023, à la Brasserie Kronenbourg, à Obernai (67).[/caption]

« Nous ne sommes plus sur une taille pilote », se réjouit Guillaume Couture, le directeur des Malteries Soufflet. Un an après le lancement, par la division du négoce éponyme et Kronenbourg, d’une filière d’orge responsable et tracée, les deux partenaires ont témoigné, à l’occasion d’un point d’étape organisé le 7 juin 2023, du dynamisme de la démarche. « Le pari de produire 5000 tonnes d’orge calibrée en 2022 a été tenu », se félicite Philippe Vincent, directeur des filières au sein du groupe Soufflet. La récolte prévisionnelle pour 2023 est de 14 000 tonnes. Des tonnages soutenus par une nette évolution des surfaces, qui ont triplé depuis le lancement de la filière, pour atteindre les 2700 hectares. Quant au nombre d’agriculteurs engagés dans la démarche, il est passé de 45 en 2022 à 120 actuellement, dans le Grand Est, la Bourgogne et en Île-de-France.

 

Une empreinte carbone réduite de 20 % pour l’orge

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Orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg affichent la belle dynamique de leur démarche - © D.R.
Orge responsable et tracée, Soufflet et Kronenbourg affichent la belle dynamique de leur démarche - © D.R.

L’orge produite par les agriculteurs engagés dans la démarche est acheminée jusqu’à la Malterie Soufflet, en Alsace, pour être transformée en malt.[/caption]

De premiers résultats de la mise en place du cahier des charges, axé sur la réduction de l’empreinte carbone, ont été mis en lumière. « Pour cette première année, nous affichons une empreinte de 334 kg de CO2 par tonne d’orge produite, soit 20 % de moins que la référence nationale de 409 kg de CO2/t, souligne Philippe Vincent. C’est conforme à ce que nous espérions. » La préservation de la biodiversité est un autre pilier de la filière. Le focus a notamment été mis sur la biodiversité cultivée. La moitié des agriculteurs sous contrat cultivent ainsi entre 6 et 8 cultures, l’autre moitié entre 4 et 5. L’implantation de couverts végétaux devrait par ailleurs débuter cet automne. En ce qui concerne la biodiversité fonctionnelle, les exploitations engagées disposent de près de 9 % de surfaces d’intérêt écologique, soit « le double de ce qui est demandé par la Pac », rappelle le directeur des filières chez Soufflet. 25 nichoirs, 77 perchoirs et 169 ruches ont également été installés, ainsi que 17 hectares de jachères mellifères.

 

Une bière au malt 100 % responsable en 2026

Pour l’heure, cette orge responsable et tracée représente 20 % du malt utilisé par la brasserie Kronenbourg pour fabriquer sa gamme de bière 1664. Mais à terme, l’ambition est bien d’atteindre les 100 %, avec un palier intermédiaire de 50 % en 2024. Pour cela, Soufflet et Kronenbourg espèrent attirer entre 250 et 300 agriculteurs. « Nous sommes optimistes, cette filière est une vitrine pour montrer que les agriculteurs peuvent mettre des choses en place », explique Philippe Vincent.

Succès pour le QR Code

La filière d’orge responsable, portée par Soufflet et Kronenbourg, veut être pionnière sur la traçabilité. Pour cela, un QR Code est apposé sur l’emballage des bières 1664, depuis le mois de février dernier. Quatre mois plus tard, l’initiative semble avoir trouvé son public : plus de 44 000 consommateurs ont scanné le QR Code et visité la plateforme d’information vers laquelle il renvoie. « Nous sommes satisfaits de ces résultats », réagit Eva Demonière, chef de projet 1664. Les sujets suscitant le plus d’intérêt sont les engagements des partenaires, la récolte des céréales (zone de collecte, date de récolte, etc) et le brassage.