Publication du premier baromètre de la résilience alimentaire des territoires
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Sept indicateurs pour mesurer la résilience alimentaire d’un territoire, c’est ce que propose le baromètre créé par le Conseil national de la résilience alimentaire des territoires, CNRA. Il a été publié le 8 avril.
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. « Il n’existe pas de progrès sans mesure », Guillaume Fourdinier, vice-président du CNRA.[/caption]
Sensibiliser les acteurs du territoire et renforcer leur capacité à faire face aux futures crises. Tel est l’objectif du baromètre de la résilience alimentaire des territoires. La première version a été publiée le 8 avril. Il émane du tout nouveau Conseil national de la résilience alimentaire des territoires, CNRA, qui a organisé le même jour sa première journée parlementaire sur le sujet. « Il n’existe pas de progrès sans mesure », justifie Guillaume Fourdinier, vice-président du CNRA et fondateur d’Agricool, une start-up spécialisée dans l’agriculture urbaine.
Des cartographies pour visualiser
Le baromètre se présente sous forme de cartes. Elles montrent les niveaux de résilience des territoires selon sept indicateurs construits pour chaque département : l’adéquation entre production agricole et besoins alimentaires ; la population agricole ; la politique foncière ; les pratiques agricoles ; la distribution en circuits courts ; la présence d’outils de transformation ; et le nombre de Projets alimentaires territoriaux (PAT).
Sept indicateurs, amenés à s’améliorer
Le baromètre se fonde sur des données et indicateurs existants, notamment Crater, pour Calculateur de la résilience alimentaire des territoires. Cet indicateur a été finalisé en octobre 2020 après un an de développement par des bénévoles. Il utilise des données publiques mais aussi de partenaires comme Solagro. « La licence est ouverte à tous », précise Benjamin Cuillier, ingénieur en aménagement du territoire et bénévole administrateur aux Greniers d’Abondance. Le groupe travaille à améliorer l’indicateur et le baromètre. « Nous voulons qu’il soit possible d’exporter les chiffres, ajoute Benjamin Cuillier. Nous devons également mobiliser des moyens supplémentaires pour pallier le manque de données. »
Favoriser le lien dans les territoires
Les animateurs souhaitent davantage de coopération entre les acteurs des territoires pour agréger les données et indicateurs. « Nous ne voulons exclure aucun acteur de l’alimentation dans l’analyse pour que tous progressent », a insisté Guillaume Fourdinier.
Le Conseil national de la résilience alimentaire réunit des initiatives « qui agissent concrètement, qui proposent des solutions innovantes et qui répondent au défi alimentaire des territoires ». Il rassemble des acteurs engagés dans les circuits locaux. Les membres du CNRA sont regroupés dans six collèges : fondateurs, solutions locales, grandes entreprises, élus & territoires, citoyens, et agriculteurs. Il est présidé par Maximilien Rouer.