Le PEPR « Agroécologie et numérique » s’apprête à lancer son premier appel à projets
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Composante de la stratégie d’accélération « Systèmes agricoles durables et équipements agricoles contribuant à la transition écologique » (Sadea), le PEPR « Agroécologie et numérique » bénéficie d’une enveloppe de 65 M€. Un appel à projets, doté de 22 M€, doit être ouvert en novembre.
Porté par Inrae et Inria, le programme et équipements prioritaires de recherche (PEPR) « Données, agroéquipements et ressources génétiques au service de la transition agroécologique et de l’adaptation aux aléas climatiques » a officiellement été lancé en début d’année. Sur l’enveloppe de 65 M€ qui lui est accordée, 32 M€ sont dédiés au lancement de deux appels à projets. Le premier d’entre eux, doté de 22 M€, devrait être ouvert début novembre. Un webinaire organisé le 11 octobre a permis aux porteurs du PEPR d’en présenter les modalités. « Cet appel à projets est ouvert à l’ensemble de la communauté scientifique, explique Claire Rogel-Gaillard, co-pilote du PEPR pour Inrae. Les projets doivent se dérouler sur une durée de trois à cinq ans et bénéficieront de fonds entre 1 et 3 M€. »
Ces projets devront être portés par des consortiums pluridisciplinaires, composés d’acteurs issus des secteurs de l’agroécologie et du numérique. « Une manifestation d’intérêt sera ouverte jusqu’en janvier, pour les personnes souhaitant être mises en relation avec d’autres acteurs pour créer de tels consortium », précise Jacques Sainte-Marie, co-pilote du PEPR pour Inria.
Recherche de sujets pas encore abordés
Les porteurs de l’appel à projets « Agroécologie et numérique » attendent notamment des candidats qu’ils portent des projets traitant de sujets n’ayant pas déjà été retenus dans le cadre du PEPR. Treize projets (dix de recherche et trois infrastructures) sont en effet déjà soutenus, à hauteur de 26 M€. « Nous aimerions bien financer des projets s’adressant à la diversité des pratiques agricoles comme le bio par exemple ; aucun programme n’est dédié à cet enjeu pour l’instant, glisse Claire Rogel-Gaillard. Nous souhaitons que les projets financés soient structurants pour la communauté, et qu’ils aident la prise de décision stratégique des agriculteurs. »
Le reste de l’enveloppe de 65 M€ est dédiée au financement de thèses et doctorat (3,6 M€) et l’animation et la gouvernance du PEPR (3,6 M€).
Les 4 axes scientifiques du PEPR
- structurer un socio-écosystème favorable à la recherche et à l’innovation responsable ;
- caractériser les ressources génétiques pour évaluer leur potentiel pour l’agroécologie ;
- concevoir les nouvelles générations d’agroéquipements ;
- modélisation, analyse de données et aide à la décision.