78 conseillers formés par Life carbon farming
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La France pilote le projet européen Life carbon farming. 78 conseillers ont été formés pour accompagner 700 fermes engagées. Le point avec Anaïs L’Hôte, cheffe de projet au service environnement à l’Institut de l’élevage.
Lancé en octobre 2021, le projet Life carbon farming regroupe désormais 700 fermes dans six pays : 400 en France, qui est le pays pilote, 130 en Espagne, mais également en Irlande, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Italie. « La France est en avance sur cette thématique, reconnaît Anaïs L’Hôte, cheffe de projet au service environnement à l’Institut de l’élevage, Idele. L’Espagne va bientôt s’y mettre et l’Allemagne est en prospection. »
Un inventaire des financements
Les premières actions ont été de poser un cadre théorique et d’élaborer des outils harmonisés entre les différents pays. Les partenaires se penchent désormais sur la mise en place de pratiques, l’obtention de coûts de référence, l’élaboration d’un réseau bas carbone, ou encore la recherche de mécanismes autre que les crédits carbone. « Nous voulons faire un inventaire des opportunités de financement des projets bas carbone », poursuit-elle. Le groupe a créé une liste de pratiques adaptées aux besoins de chaque pays. Sur les fermes, un diagnostic CAP2ER sera réalisé en début de projet, avec trois visites sur cinq ans et un diagnostic final sur les gains de carbone. À mi-parcours, 40 % des crédits carbone estimés seront versés à l’exploitants.
Analyser les autres aspects environnementaux
L’objectif est aussi d’avoir un aperçu économique, social et environnemental, autre que l’impact climat, de la mise en place de pratiques bas carbone. « Nous voulons également estimer le coût global d’un projet bas carbone », ajoute Anaïs L’Hôte.
Plus de 78 conseillers ont été formés aux outils, plans d’actions, demandes de certifications de projets bas carbone, ainsi qu’aux grilles de durabilité. Le budget s’élève à 6,6 millions d’euros.