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Agence bio et Inrae, un premier accord-cadre pour que le bio « change d’échelle »

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Le 28 février, l’Agence bio et Inrae ont signé un accord-cadre de partenariat inédit. L’objectif : contribuer au changement d’échelle de l’agriculture biologique.

Philippe Mauguin, Pdg de l’Inrae, et Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio. Photo Inrae/Christop - © D.R.
Philippe Mauguin, Pdg de l’Inrae, et Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio. Photo Inrae/Christop - © D.R.

Un partenariat pour permettre « le changement d’échelle de l’agriculture biologique ». C’est ainsi que l’Agence Bio et l’Inrae ont présenté l’accord-cadre signé entre les deux structures, le 28 février, au Salon de l’agriculture. Philippe Mauguin, président-directeur général de l’Inrae et Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, ont officialisé ce rapprochement inédit entre les deux structures.

Un champ d’action très large

Cette collaboration doit couvrir une large gamme de thématiques. Et notamment :

  • les verrous bio-techniques et organisationnels dans les exploitations agricoles en conversion et/ou converties en bio,
  • les filières de transformation et de commercialisation des produits biologiques,
  • la connaissance du consommateur, des comportements alimentaires et leurs effets sur la santé,
  • la dimension territoriale de l’organisation et du développement de l’AB,
  • les impacts environnementaux et climatiques de l’AB,
  • la sécurité et l’autonomie alimentaire,
  • les mesures et les actions de politiques publiques.

Des projets de recherches communs Inrae-Agence Bio

Pour avancer sur ces sujets, le lancement de projets de recherche collaboratifs est évoqué, tout comme une valorisation des résultats des travaux respectifs et communs des deux structures, via des formations ou des actions d’information croisés entre les deux structures. L’Inrae veut en particulier partager les enseignements de son métaprogramme Métabio, qui explore l’hypothèse où l’offre nationale de produits bio deviendrait majoritaire. De son côté, l’Agence bio entend valoriser avec son nouveau partenaire les données des opérateurs bio issues de la base documentaire de l’Onab, observatoire national de l’agriculture biologique, qu’elle pilote.