Inrae et l’Acta prolongent leur collaboration jusqu’en 2027
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Associés par une convention-cadre depuis 2011, Inrae et l’Acta ont renouvelé, le 20 décembre 2023, leur partenariat pour quatre ans supplémentaires. L’ambition affichée par les deux instituts : trouver des solutions pour rendre les systèmes agricoles et forestiers plus durables.
« Un partenariat très ancien », « une coopération historique » : Philippe Mauguin, président et directeur général d’Inrae, n’a pas manqué de souligner le riche passif de son institut avec l’Acta, au moment de signer, le 20 décembre 2023, un nouvel accord-cadre en compagnie d’Anne-Claire Vial, présidente du réseau des instituts techniques agricoles. Cet accord prolonge de quatre années, jusqu’en 2027, une collaboration vieille de plusieurs décennies, entérinée par une première convention cadre en 2011.
« Donner envie aux jeunes de s’intéresser » à l’agroécologie
L’ambition de ce partenariat renforcé est on ne peut plus de circonstance : accompagner les recherches et innovations en agroécologie, à l’heure où le monde agricole est soumis à des pressions croissantes, le changement climatique en premier lieu. « Il y a urgence à trouver des solutions », alerte Anne-Claire Vial, qui attend, en outre, de cet accord avec l’Inrae qu’il « donne envie aux jeunes de s’intéresser à ces sujets ». « Il faut attirer des talents », appuie la présidente de l’Acta.
Sept axes ont été retenus par les deux partenaires, à commencer par une concertation annuelle entre les directeurs scientifiques et chefs de département d’Inrae et les directeurs des instituts techniques. « Cela va nous obliger à réfléchir sur le court terme et le temps plus long », note Jean-Paul Bordes, directeur général de l’Acta. De cette visée anticipatrice découle le second axe : la conduite et le partage d’études prospectives, lesquelles servent à « savoir ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas », rappelle Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture chez Inrae.
Développer la communication auprès des institutions et du grand public
Plus communément, l’accord prévoit des échanges de compétences mais aussi de données techniques et scientifiques, de ressources documentaires pour les ingénieurs et chercheurs des deux instituts. Il encourage l’émergence d’initiatives communes à l’échelle européenne, conçue comme une « stratégie d’influence » pour Christian Huyghe. Il souhaite, plus largement, développer la communication auprès du grand public, grâce à un plan de vulgarisation des travaux de recherche et de recherche appliquée. « C’est à nous de prendre la main pour expliquer pourquoi nous traitons tel sujet et à quoi cela sert », encourage Jean-Paul Bordes.