Alternatives aux pesticides, l’UIPP rappelle ses engagements
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Alors que la 16e semaine pour les alternatives aux pesticides se tient jusqu’au 30 mars 2021, avec des événements partout en France, l’Union des industries de la protection des plantes tient à rappeler ses engagements en faveur de la transition agroécologique.
La 16e semaine pour les alternatives aux pesticides, qui rassemble 45 partenaires en France et huit à l’étranger, a démarré le 20 mars 2021. Jusqu’au 30 mars, de nombreux événements coordonnés par Générations futures ont lieu en France et à l’étranger, en ligne et sur le terrain, pour promouvoir les alternatives aux pesticides de synthèse : conférences, ciné-débats, portes ouvertes, balades… Avec pour thème, cette année, la souveraineté alimentaire.
L’UIPP, l’Union des industries de la protection des plantes, tient à rappeler, à cette occasion, ses engagements en faveur de la transition agroécologique. Sa feuille de route à horizon 2030 affiche sa volonté de protéger mieux avec moins, en s’appuyant sur une approche combinatoire, avec du biocontrôle, de la chimie naturelle et de synthèse, de la génétique et du numérique.
Une guerre de chiffres
Les associations anti-pesticides mettent en avant la hausse de 21 % des quantités de substances actives vendues entre 2017 et 2018… sans parler de l’anticipation des achats avant la hausse de la redevance pour pollution diffuse de début 2019, et sans présenter la baisse de 24 % enregistrée entre 2018 et 2019. L’UIPP, qui s’est engagée dans une communication grand public, préfère quant à elle montrer les avancées en matière d’utilisation de solutions de biocontrôle. “Les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle représentaient, en 2019, 36 % du total des substances actives achetées par les agriculteurs d’après les données de la base officielle de ventes”, précise-t-elle dans un communiqué du 18 mars. Et de souligner qu’en 2020, “l’association européenne de protection des plantes, CropLife Europe, a annoncé un investissement collectif de 4 milliards d’euros en dix ans en faveur des solutions de biocontrôle”.
L’Union met également en avant le recours croissant à l’agriculture de précision et aux technologies numériques dans le domaine de la protection des plantes. “Selon l’étude Agrinautes 2020, près d’un agriculteur sur deux (44 %) fait appel à des outils d’aide à la décision, informe-t-elle. CropLife Europe a annoncé en 2020, un investissement du secteur européen de 10 milliards d’euros en dix ans pour développer et déployer ces solutions numériques.”