Arvalis, Terres Inovia et Saipol misent sur la cameline
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Le volet technique des intercultures oléagineuses pour les carburants d’aviation durables se structure avec les projets Carine et 4CE-MED. Arvalis, Terres Inovia et Saipol ont organisé une journée technique, en rappelant leurs ambitions., notamment sur la cameline.
Arvalis, Terres Inovia et Saipol ont organisé une journée technique autour de la cameline le 12 mars, à la ferme expérimentale d’Arvalis à Boigneville. Elle a réuni agriculteurs, institutionnels et acteurs du monde agricole dans le cadre des projets européens Carina et 4CE-MED. L’objectif : partager les dernières recommandations techniques pour soutenir le développement des intercultures de cameline, notamment pour les carburants d’aviation durables, mais également de Brassica carinata (moutarde d’Abyssinie).
Carina, financé par l’Union européenne, se concentre sur la diversification des cultures avec les deux plantes oléagineuses, tout en réduisant la concurrence des sols. Le projet 4CE-MED se focalise sur la cameline en tant que double culture en zone méditerranéenne, en mettant l’accent sur la durabilité et la coconception avec les acteurs de l’industrie.
Saipol, 2000 tonnes de graines de cameline en 2024
Saipol a présenté ses ambitions pour 2024, visant à soutenir le marché des intercultures oléagineuses en France. La structure indique qu’elle va proposer un prix attractif pour les graines de cameline en interculture, incitant ainsi les agriculteurs à s’engager dans cette culture. Saipol prévoit de transformer jusqu’à 2 000 tonnes de graines d’intercultures dès 2024, avec l’objectif de multiplier ces volumes par cinq l’année suivante, consolidant ainsi sa position de leader en Europe dans la transformation des intercultures pour les carburants d’aviation durables.
Terres Inovia et Arvalis ont partagé les résultats de leurs travaux sur la cameline, en pointant les défis à relever, tels que la stabilisation des rendements et la gestion des cultures principales après la cameline en interculture d’hiver.
Produire pour les marchés bas carbone
Outre les intercultures oléagineuses, la journée a également permis d’aborder d’autres voies de production pour des marchés à faible émission de carbone, telles que les cultures en association ou en culture principale après d’autres cultures intermédiaires pour le biogaz.