Au Sia, le Grand défi « biocontrôle et biostimulation » voit enfin le jour
Le | Recherche-developpement
Évoqué depuis plus d’un an, le Grand Défi « biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie » a été officiellement lancé, le 1er mars 2024, au Salon international de l’agriculture. Doté d’un financement de 60 millions d’euros, il vise à accélérer l’innovation dans le domaine des biosolutions.
Il est enfin opérationnel. Le Grand défi « biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie » a été officiellement lancé, le 1er mars 2024, lors du salon international de l’Agriculture (SIA). D’une durée de six ans, ce programme de recherche et d’innovation en matière de biosolutions est financé à hauteur de 42 millions d’euros par le programme France 2030, ainsi que 18 millions d’euros par le secteur privé. Il est piloté par l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (Abba), créée pour l’occasion à l’été 2023 (en remplacement du Consortium biocontrôle), et regroupant 117 acteurs du monde industriel, scientifique, agricole et de la société civile.
« Replacer l’intérêt des agriculteurs au cœur du système »
L’Abba est actuellement présidée par Christian Huyghe, directeur scientifique chez Inrae. Ce dernier a rappelé les axes forts du Grand défi, visant à développer des alternatives aux produits phytosanitaires : l’engagement des acteurs du monde agricole pour des initiatives collectives menées tant à l’échelle nationale qu’internationale ; l’appui sur une infrastructure nationale distribuée mobilisant acteurs publics comme privés ; le déploiement de méthodes de biocontrôle et biostimulation et la création d’un secteur d’activités à part entière. « Le Grand Défi a comme objectif de replacer l’intérêt des agriculteurs au cœur du système », a notamment assuré Christian Huyghe.